samedi 17 décembre 2011

Liban, Beyrouth, le jeudi 24 novembre 2011


Levé tôt ce matin, vers 6h00, j’ai pu profiter du lever du soleil sur la ville. Des couleurs orange et rose ! Superbe ! À 8h00 du matin nous étions sur la route. Heureusement les embouteillages étaient de l’autre côté de l’autoroute, des milliers de voitures avançant au pas, tandis que nus roulions à vive allure direction le Nord !

C’était mon premier spectacle dans cette région. Nous sommes arrivés bien à l’avance au Lycée d’Amchit. 148 enfants sans compter les adultes ont assisté à mon spectacle. C’était impressionnant d’entendre tous ces enfants crier de toute leur force la parole de Dieu. Je présentai un autre spectacle qu’hier : « Je t’aime pour toujours, Je suis avec toi tous les jours ! »  Le moment le plus palpitant est toujours lorsque les enfants répètent la prière de demande de pardon. Une des institutrices très frappée par le message priait à haute voix les yeux fermés. C’était beau à voir et à entendre… Pour Wissam et pour moi, c’est un privilège de voir ici Dieu à l’œuvre !
Par contre au retour sur la capitale, nous nous sommes offert plus de 45 minutes de bouchons. J’ai passé par la fenêtre ma tête encore maquillée coiffée de mon chapeau melon. Les sourires ont vite apparu sur le visage fatigué des conducteurs. Donner un petit peu de bonheur, c’est pour ça que je suis là !
J’ai gardé Laurine cet après-midi puis je suis parti voir mon dentiste. Cette petite fille est adorable, elle apprend tellement de choses à grande vitesse. J’ai simplement passé ce temps à la regarder. Ce n’est que vers 17h30 que je me suis mis en route pour mon rendez-vous. Il faut aussi que vous vous rendiez compte que c’est nuit noir dès 17h00. J’ai essayé de trouver un « service » (taxi collectif) mais les embouteillages étaient intenses et tous les taxis remplis ! Après quelques minutes, une voiture me prend en « service ». Le chauffeur rentrait chez lui, j’étais son dernier client. Mais il accepte d’aller dans une autre direction… Quand il apprend que je suis pasteur, en arabe « abouna », il m’embrasse les mains et décide de m’amener le plus vite possible à destination. J’ai cru frôler la mort de près plusieurs fois… Arrivé à bon port 30 minutes plus tard, après avoir doublé en triple file, être monté sur le trottoir et grillé plusieurs feux rouges, mon chauffeur bénit Dieu et le ciel pour la bénédiction d’avoir transporté un « abouna » dans sa voiture. Lorsque je lui tends un billet de 5'000 l.l. pour le prix de ma course, il le prend en l’embrassant plein de reconnaissance. Quelle aventure ! Jamais je n’ai été accueilli avec autant de respect en tant que pasteur dans toute ma carrière. Comme dirait mon beau-fils : c’est le Liban !
Demain matin dès 7h30, ce n’est pas un spectacle, ce ne sont pas deux spectacles, mais bien trois spectacles à présenter dans la même école ! Merci pour vos prières ! Plusieurs centaines d’enfants attendent avec impatience le clown Auguste !

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